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Agriculture : des militants détruisent des cultures en Loire-Atlantique pour dénoncer la production industrielle

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Agriculture : des militants détruisent des cultures en Loire-Atlantique pour dénoncer la production industrielle
Agriculture : des militants détruisent des cultures en Loire-Atlantique pour dénoncer la production industrielle Agriculture : des militants détruisent des cultures en Loire-Atlantique pour dénoncer la production industrielle (France 2)
Article rédigé par France 2 - A.Lay, C. Dupeyrat, B. Vioche, France 3 Pays de la Loire, L. Bleuzen
France Télévisions
Des militants écologiques sont accusés de saccages après la dégradation de cultures en Loire-Atlantique. Des dizaines d’activistes ont arraché par surprise des salades pour dénoncer une production industrielle. Les maraîchers nantais ont porté plainte mardi 13 juin.

Des centaines de militants se sont lancées à l’assaut d'une serre. Ils arrachent les plants de salade, les tuyaux d’irrigation et lancent des graines de sarrasin, un engrais naturel pour dénoncer l’usage du sable. Ils vont même jusqu’à lacérer les bâches plastiques. Le mot d’ordre est simple : “Que brûle l’agro-industrie. Le propriétaire de la serre estime les dégâts à plusieurs dizaines de milliers d’euros. “Cela va inévitablement se transformer en colère. On est obligé de déposer plainte aujourd’hui”, détaille Régis Chevallier, président de la fédération des maraîchers nantais.

L’association “Les Soulèvements de la terre” à l’origine 

Cette serre expérimentale devait aider les maraîchers à s'adapter au dérèglement climatique. “Je suis très en colère. Ce sont des heures et des mois de travail. L'essai est complètement détruit”, explique Brigitte Pelletier, directrice technique du comité départemental Loire-Atlantique. L'association “Les Soulèvements de la terre”, dont Gérald Darmanin avait annoncé la dissolution en mars, est à l’origine de l’action, avec de nombreux paysans bio. “La serre expérimentale était un symbole pour mettre le doigt sur l’accaparement des terres”, détaille Benjamin Boileau, éleveur bio.

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