Chômage : en partance du gouvernement, François Rebsamen estime "avoir bien fait" son travail
Le ministre du Travail remettra sa démission "le 19 août à la fin du prochain conseil des ministres", pour retrouver la mairie de Dijon. Dans un entretien au "Parisien", il dresse un bilan de son action au gouvernement.
Il avait lui-même reconnu un temps un "échec collectif" face au chômage. François Rebsamen devrait redevenir maire de Dijon (Côte-d'Or) lundi 10 août, et quitter prochainement son ministère du Travail. Il annonce même qu'il remettra sa démission "le 19 oût à la fin du prochain conseil des ministres". A l'occasion de ce départ annoncé, le socialiste dresse un bilan de son action, dans un entretien accordé au Parisien.
"On peut s'attendre" à une baisse du chômage fin 2015
Depuis sa prise de fonctions au ministère du Travail, Pôle emploi a vu affluer plus de 200 000 chômeurs supplémentaires. "Les années 2012, 2013, 2014 ont été globalement pour la zone euro – et pour la France en particulier – une période de très faible croissance, analyse François Rebsamen. Cela n'a pas permis de créer suffisamment d'emplois. On en a même détruit par moments."
Mais le ministre se veut optimiste pour les mois à venir. Avec enfin la fameuse "inversion de la courbe" du chômage ? "Heureusement, l'année 2015 s'annonce meilleure : notre économie recrée des emplois, assure François Rebsamen. On peut donc s'attendre à ce qu'à la fin de l'année le chômage recule enfin." Il juge donc "frustrant" de quitter le gouvernement maintenant.
"Je pars avec l'estime des partenaires sociaux"
Au moment de retourner à la mairie de Dijon, François Rebsamen assure ne pas quitter l'exécutif avec le sentiment d'un gâchis. "Je pars avec le sentiment d'avoir bien fait mon travail et avec l'estime des partenaires sociaux", juge-t-il. Quant au nom de son successeur, François Rebsamen se garde bien de se livrer à des pronostics. Tout juste explique-t-il que le futur ministre du Travail devra être "en contact permanent et en totale harmonie avec l'Elysée et Matignon".
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