Canicule : le droit du travail s'adapte aux épisodes de chaleur
Malgré une trentaine de degrés à l'ombre, les ouvriers d'un chantier à Toulouse (Haute-Garonne) travaillent en plein soleil, mardi 9 juillet. Les entreprises du bâtiment s'habituent à faire face à la chaleur, car le problème est de plus en plus fréquent. Dans le secteur, la canicule est un motif de chômage technique pour les ouvriers, comme l'étaient la neige, le gel et le vent.
Une avancée majeure pour le BTP
Après avoir constaté que la chaleur est trop importante sur le chantier, "on renvoie les ouvriers à la maison et ils seront quand même payés comme s'ils avaient travaillé", explique Hugo Pastorello, conducteur de travaux "Thomas et Danizan". Les employés ne seront indemnisés qu'à partir du deuxième jour. L'avancée est majeure pour les travailleurs du BTP. Pour les autres professions, aucune température maximale n'est indiquée dans le Code du travail. L'employeur a pour obligation de renouveler l'air dans les locaux fermés ou de distribuer de l'eau. Une entreprise adopte des horaires décalés en cas de fortes chaleurs.
Parmi nos sources
Le résumé et l'étude "Risque climatique: une estimation de l'impact de la canicule de l'été 2023 sur le PIB mondial"
Liste non exhaustive.
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