Salon de l'agriculture : "Ça ne peut pas être un salon comme les autres parce qu'il y a trop de gronde qui monte des campagnes", indique le vice-président des Jeunes agriculteurs

Après quasiment un mois de négociations avec le gouvernement, Rémi Dumas reconnaît des "avancées" dans les discussions mais "le compte n'y est pas totalement et c'est pour ça qu'il faut maintenir la pression."
Article rédigé par franceinfo
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Les visiteurs lors de la 58e édition du Salon de l'Agriculture, en février 2022. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"Il n'est pas question de boycotter le Salon de l'agriculture" ni de le "perturber" mais "ça ne peut pas être un salon comme les autres parce qu'il y a trop de gronde qui monte des campagnes", indique mardi 20 février sur franceinfo Rémi Dumas, vice-président des Jeunes agriculteurs.

"Certes, c'est le soixantième anniversaire, on a envie que ça se passe bien. Mais il y a un fond de colère qui reste chez les agriculteurs et forcément, il va y avoir un comité d'accueil pour continuer à mettre la pression sur le chef de l'Etat pour lui montrer la détresse du monde agricole", explique Rémi Dumas. "Le but, c'est de ne pas perturber le salon. Mais il va quand même y avoir des mobilisations au moment de l'ouverture." Avant l'ouverture, Emmanuel Macron reçoit ce mardi la FNSEA et les Jeunes agriculteurs – un rendez-vous habituel avant chaque Salon de l'agriculture – qui ont encore de nombreuses revendications.

Après quasiment un mois de négociations avec le gouvernement, Rémi Dumas reconnaît des "avancées" dans les discussions mais "le compte n'y est pas totalement et c'est pour ça qu'il faut maintenir la pression. On ne l'a d'ailleurs jamais relâchée", souligne-t-il. Après les annonces, il demande du "concret", avec la publication de tous les décrets d'application.

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