Colère des agriculteurs : la souveraineté alimentaire encore loin d'être atteinte

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Colère des agriculteurs : la souveraineté alimentaire encore loin d'être atteinte
Article rédigé par France 2 - G. de Florival, D. Boeri, M. Delaunay, P. Lagaune, O. Labalette, L. de Pavant, A. Bouville, N. Jauson
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Annoncée comme un objectif par le Premier ministre Gabriel Attal depuis le début de la mobilisation des agriculteurs, la souveraineté alimentaire semble encore loin d'être atteinte. Comme en témoignent les nombreuses importations de fruits et légumes.

La France peut-elle subvenir à ses besoins et atteindre la souveraineté alimentaire ? La question revient depuis plusieurs décennies. Le Premier ministre Gabriel Attal a plusieurs fois évoqué cette ambition depuis le début de la mobilisation des agriculteurs. "Il dit qu'il faut produire plus, on n'a jamais entendu ça, et qu'il faut produire mieux. Nous, ça nous va bien", explique l'un d'eux. Pour certains produits, notre dépendance aux importations se creuse.

La filière laitière inquiète

Un tiers des fruits et légumes viennent par exemple de l'étranger. La production française de poulet couvre 81% des besoins du pays, mais 50% de ce que nous consommons est importé. La filière laitière pourrait bientôt connaître les mêmes difficultés. Un éleveur installé dans le Pas-de-Calais, qui vend 800 000 litres de lait chaque année, craint une perte de souveraineté à venir. 

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