Réseaux sociaux : une relation entre haine et amour depuis 20 ans
Avec les réseaux sociaux, il est possible d'être connecté au monde entier et chacun a son réseau préféré. En quelques années, ils ont pris une place énorme, parfois démesurée. "J'ai une limite de 30 minutes, parce qu'il y a un moment, c'était trop", explique une utilisatrice. Les réseaux semblent ouvrir des horizons jusque-là inaccessibles. L'intimité est dévoilée, à condition qu'elle soit sublimée.
"Des choses qui récompensent notre cerveau"
Les photos de famille, de repas et de voyages paradisiaques sont soigneusement mises en scène. Demandes en mariage, révélations du sexe de l'enfant à naître, la vie privée est de plus en plus publique. "On est plutôt aveuglés par les likes, par les flammes sur Snapchat, ces choses qui récompensent notre cerveau", explique Pr Laurent Karila, psychiatre. En conséquence, des symptômes digitaux se développent, comme la nomophobie, qui empêche de quitter son smartphone, ou encore le FOMO, la peur de rater un moment sur les réseaux sociaux.
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