Mayotte : des difficultés pour l’évacuation des bidonvilles
Un bidonville, symbole des débuts chaotiques de l’opération à Mayotte. Il devait être le premier détruit, mardi 25 avril, le matin. Mais un recours en justice de dernière minute a suspendu le démantèlement. Les habitants savourent un répit de quelques jours au moins, comme cette mère de famille, qui a un titre de séjour d’un an. Jeudi dernier, les journalistes de France Télévisions l’avaient rencontrée alors qu’elle faisait ses valises. Elle a pu réinvestir sa maison. "On n’est pas encore sûrs de ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais pour l’instant, ça va mieux", confie-t-elle.
La mairie de Dembéni occupée
Selon la justice, la destruction de ces logements illégaux pouvait être dangereuse pour d’autres maisons voisines. La décision a provoqué la colère de nombreux habitants de Mayotte qui réclament ces démantèlements. Occupation de la mairie de la ville de Dembéni mardi midi, menace d’utiliser la force contre les délinquants ou les clandestins. Dans ce climat tendu, les discours ne cessent de se durcir. L’exaspération des élus et d’une large partie de la population est aussi liée au refus des Comores d’accueillir ces ressortissants expulsés pour l’instant.
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