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Animaux exotiques : un trafic très lucratif

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Animaux exotiques : un trafic très lucratif
Article rédigé par France 2 - A. Lay, A. Crunchant, V. Jove, images drone : parc animalier Parrot World/Zoo d'Amnéville
France Télévisions
Les douaniers français ont récemment révélé avoir découvert, à l'aéroport de Roissy, 718 crânes d'animaux protégés, dont 392 crânes de primates en provenance d'Afrique. Des animaux exotiques vivant dans des zoos sont également très convoités et les vols se multiplient.

Des ours polaires, des perroquets, des tigres, des espèces rares, cibles des voleurs. Dans un parc animalier du Val-de-Marne, les gardiens sont en alerte, ils viennent d'installer des barbelés pour empêcher les voleurs. L'année dernière, deux hommes ont volé deux perroquets en pleine nuit, dans un bâtiment où ils étaient soignés. "Ils ont réussi à passer par-dessus la balustrade, où à l'époque il n'y avait pas encore de barbelés coupants. Ils ont pris deux petites boîtes de transport", raconte Éric Vignot, président du parc animalier Parrot World, à Crécy-la-Chapelle (Val-de-Marne).  

Revendus sur les réseaux sociaux 

Les malfaiteurs, âgés d'une vingtaine d'années, ont été attrapés deux jours plus tard. Ils se disaient passionnés d'animaux exotiques. L'un des perroquets est décédé, l'autre a regagné sa volière. C'est souvent sur Internet que ce trafic prospère. En juin dernier, au zoo de Lille (Nord), quatre tortues grecques protégées et un martin-pêcheur rare ont été dérobés. Les animaux ont été ensuite proposés à la vente sur les réseaux sociaux.  

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