Dunkerque : l’université du Littoral sous le choc après le meurtre d’un professeur
Elle a d’abord évoqué un cambriolage qui aurait mal tourné. La compagne de Patrice Charlemagne, 51 ans, professeur d’université à Dunkerque (Nord) a avoué l’avoir tué dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 septembre. La victime a été retrouvée au domicile du couple, lardée d’au moins trois coups de couteau. Son épouse a appelé la police vers 4h du matin, expliquant que des cambrioleurs étaient rentrés à l’intérieur et qu’elle s’était réfugiée chez sa voisine avec son bébé de 20 mois.
Une cellule d’aide psychologique mise en place
Les policiers relèvent des traces d’effraction et trouvent un couteau, une lampe torche et un ordinateur portable. Mais certains éléments jettent le trouble : l’entaille sur la main de la jeune femme et certaines incohérences dans son récit. Placée en garde à vue mardi 19 septembre, elle avoue le meurtre quelques heures plus tard. À l’université du Littoral, professeurs et étudiants sont sidérés. Une cellule d’aide psychologique a été mise en place. L’auteure présumée, qui enseignait aussi la communication à l’université, était très investie : conseillère municipale à Dunkerque (Nord), elle écrivait des livres pour enfants. Sa garde à vue a été prolongée le matin du jeudi 21 septembre. Le procureur de Dunkerque devrait communiquer plus d’informations dans les prochaines heures.
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