VRAI OU FAKE : le travail des journalistes au Qatar est-il entravé ?
Alors que le Qatar accueille actuellement des supporters du monde entier, les projecteurs se braquent encore sur les stades de la Coupe du monde. Plusieurs journalistes ayant enquêté dans la zone industrielle de Doha racontent la difficulté de travailler sur place, et les risques encourus. Quentin Müller, journaliste indépendant, explique qu'il a été empêché de travailler avant même de pouvoir prendre la moindre image des chantiers. "Je me fais klaxonner, et derrière moi, il y avait une Porsche Cayenne, [avec] deux qataries, deux femmes", se rappelle-t-il.
"La voiture a foncé sur moi"
"Il y en avait une qui filmait et l'autre qui appelait. La voiture a foncé sur moi, comme s'ils allaient m'écraser, en fait. Et elle s'est arrêtée juste avant de me toucher." Il a finalement réussi à s'enfuir. Enquêter dans l'émirat exige de se faire très discret. Pierre-Stéphane Fort, journaliste-réalisateur indépendant, explique lui ne pas s'être déclaré aux autorités en tant que journaliste, parce qu'en pareil cas, "tu dois fournir un plan de tournage, tu dois dire chaque personne que tu vas rencontrer, chaque lieu où tu vas aller".
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