Soutien d’Emmanuel Macron à Gérard Depardieu : "une stratégie de diversion" pour Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme

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Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme, réagit dans le 12/13 info, jeudi 21 décembre, aux propos tenus par Emmanuel Macron sur France 5. Le président a apporté son soutien à Gérard Depardieu, visé par deux plaintes.
Soutien d’Emmanuel Macron à Gérard Depardieu : "une stratégie de diversion" pour Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme, réagit dans le 12/13 info, jeudi 21 décembre, aux propos tenus par Emmanuel Macron sur France 5. Le président a apporté son soutien à Gérard Depardieu, visé par deux plaintes. (France 3)
Article rédigé par France 3
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Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme, réagit dans le 12/13 info, jeudi 21 décembre, aux propos tenus par Emmanuel Macron sur France 5. Le président a apporté son soutien à Gérard Depardieu, visé par deux plaintes.

Emmanuel Macron a apporté, mercredi 20 décembre sur le plateau de C à vous, son soutien à Gérard Dépardieu, visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle. "Je pense qu’on assiste à une stratégie de diversion pour faire oublier un petit peu ce qu’il se passe avec la loi d’immigration", recadre Violaine de Filippis, porte-parole d’Osez le féminisme, qui qualifie néanmoins les propos du président de "graves". "Entendre le président de la République dire que Gérard Depardieu rend fier la France, on marche sur la tête", juge-t-elle. 

Séparer l'homme de l'artiste ? 

Citant l’enquête de Complément d’enquête, dans lequel l’acteur tient des propos obscènes envers plusieurs femmes, elle rappelle : "Si un seul de ces propos était tenu dans l’espace public ou privé, ce serait constitutif d’un délit d’outrage sexiste et sexuel." 

Emmanuel Macron a également partagé son admiration pour Gérard Dépardieu, qu’il a qualifié de "génie de son art, complet". "Séparer l’homme de l’artiste, j’entends l’argument, évidemment je ne suis pas d’accord avec ça. Est-ce que ça nous viendrait à l’esprit d’aller célébrer un braqueur qui a tué des gens ?", interroge Violaine de Filippis.

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