Précarité : près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, selon une enquête

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Selon une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) révélée par franceinfo, mercredi 10 janvier, près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim. C'est le même constat amer du côté du logement.
Précarité : près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, selon une enquête Selon une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) révélée par franceinfo, mercredi 10 janvier, près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim. C'est le même constat amer du côté du logement. (franceinfo)
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Selon une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) révélée par franceinfo, mercredi 10 janvier, près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim. C'est le même constat amer du côté du logement.

Qu'ils soient boursiers ou non-boursiers, près de 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, d'après une enquête de la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) révélée par franceinfo, mercredi 10 janvier. La cause : des tarifs trop élevés selon eux, malgré un repas à 3,30 euros en moyenne dans les restaurants universitaires. Un étudiant non-boursier sur cinq renonce même à manger dans ces restaurants. En conséquence, plus de trois repas sont sautés par semaine par les étudiants.

41% des étudiants obligés d'avoir un travail alimentaire

Côté logement, c'est le même constat amer. Un tiers des étudiants qui n'ont pas de résidence CROUS aimeraient en avoir une. Pour autant, un tiers de ces sondés disent qu'ils n'aimeraient pas vivre dans un logement CROUS à cause de l'insalubrité. Ils pointent du doigt la mauvaise isolation ou encore la présence de nuisibles. Autre facteur d'échec pour ces étudiants, la précarité. 41% d'entre eux sont obligés d'avoir un travail alimentaire à côté de leur formation. Cela correspond à plus de 12 heures de travail par semaine pour 35% d'entre eux. Une situation qui pourrait s'améliorer grâce aux aides financières de l'État, mais les trois-quarts des étudiants ne savent pas qu'elles existent.

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