Violences sexuelles faites aux enfants : "De savoir et de ne pas dire, ça développe une grande culpabilité", affirme Emmanuelle Devos, à l'affiche dans "Un silence"

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Violences sexuelles faites aux enfants : "De savoir et de ne pas dire, ça développe une grande culpabilité", affirme Emmanuelle Devos, à l'affiche dans "Un silence"
Violences sexuelles faites aux enfants : "De savoir et de ne pas dire, ça développe une grande culpabilité", affirme Emmanuelle Devos, à l'affiche dans "Un silence" Violences sexuelles faites aux enfants : "De savoir et de ne pas dire, ça développe une grande culpabilité", affirme Emmanuelle Devos, à l'affiche dans "Un silence" (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Tran Nguyen
France Télévisions
À l'occasion de la sortie au cinéma du film "Un silence" réalise par Joachim Lafosse, mercredi 10 janvier, l'actrice Emmanuelle Devos est l'invitée du 12/13 info.

Le film Un silence de Joachim Lafosse sort mercredi 10 janvier au cinéma. Un film librement inspiré d'une affaire retentissante, l'affaire Hissel. En 2010, Victor Hissel, l'avocat des familles des victimes de Marc Dutroux, a été condamné pour détention d'images à caractère pédopornographique. Dans ce long-métrage, Daniel Auteuil incarne le personnage principal inspiré de Victor Hissel. Emmanuelle Devos joue la femme de ce grand avocat ultra médiatisé qui, pendant plus de 25 ans, savait des choses mais avait décidé de se taire. "De savoir et de ne pas dire, ça développe une grande culpabilité", affirme Emmanuelle Devos, invitée du 12/13 info.

Une "honte" qui "bloque complètement nombre de femmes"

"La honte de ne rien dire, et la honte qu'on supposerait avoir si on parlait, c'est ça qui bloque complètement nombre de femmes - plus de femmes que d'hommes d'ailleurs - dans ce genre de situation", poursuit l'actrice. Dans le film, la femme jouée par Emmanuelle Devos va devoir parler devant les enquêteurs sur les secrets de famille qui la hantent. Un personnage lourd à porter. "Quand je jouais, j'avais vraiment le sentiment d'avoir un poids sur le plexus, dans chaque scène. Je me disais : 'Mon dieu, ce que ça doit être dur d'être comme ça, de ne pas pouvoir dire'", raconte Emmanuelle Devos.

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