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"Il n'y a pas de divorce entre la justice et la police", affirme Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature

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« Il n’y a pas de divorce entre la justice et la police », affirme Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature
« Il n’y a pas de divorce entre la justice et la police », affirme Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature « Il n’y a pas de divorce entre la justice et la police », affirme Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la Magistrature
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Au lendemain de la manifestation à l'appel des syndicats policiers, et alors que la justice a été pointée du doigt par certains lors de ce rassemblement, Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature, a réagi jeudi sur franceinfo.  

Deux semaines après le meurtre du brigadier Eric Masson à Avignon (Vaucluse), les syndicats policiers se sont rassemblés devant l'Assemblée nationale, mercredi, pour réclamer davantage de sévérité pour les "agresseurs des forces de l'ordre". "Le problème de la police, c'est la justice !", a lancé le secrétaire général du syndicat Alliance, Fabien Vanhemelryck, lors de cette manifestation. Face à ces propos, Sophie Legrand, secrétaire générale du Syndicat de la magistrature a réfuté, jeudi 20 mai sur franceinfo, un "divorce entre la police et la justice".

Une manifestation qui fait débat 

Selon les organisateurs, environ 35 000 personnes ont pris part à ce rassemblement mercredi, dont de nombreux responsables politiques. La représentante du Syndicat de la magistrature a pointé du doigt la participation de Gérald Darmanin à cette manifestation : "Ce qui est problématique, c'est la présence d'un ministre en exercice qui vient manifester devant le Parlement", a-t-elle expliqué. 

Interrogée sur les conditions de travail des policiers, Sophie Legrand a affirmé qu'elles étaient "difficiles" et que les "derniers événements l'ont prouvé" en faisant référence au drame d'Avignon notamment. Concernant les relations avec la police, elle avance que ce n'est pas elle "qui fait la politique pénale". 

La secrétaire générale du Syndicat de la magistrature a constaté une "indéniable hausse des agressions sur les policiers", mais rejeté les accusations de laxisme sur les agresseurs : "Les peines sont de plus en plus sévères".  

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