Crise des policiers : les politiques s'emparent du sujet
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La gronde des policiers suscite des réactions. L'affaire devient politique, le parti socialiste voit dans cette fronde, la main du Front national.
Après les défilés, le mouvement des policiers prend une tournure politique. Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis y voit une manipulation et cible un responsable : le Front National. "Nous avons vu sa pâte ou sa main dans les manifestations qui se sont déroulées avec les forces de l'ordre", dit-il. Le FN, lui, balaie l'argument : "tous ceux qui veulent voir derrière ces manifestations une main, un marionnettiste ou un complot, devraient au mieux aller voir un psy, au pire arrêter la politique", s'est emporté Florian Philippot, vice-président du FN.
Les syndicats policiers affirment agir sans influence
Les syndicats de policiers eux, assument les manifestations sans la moindre influence. "Il ya un mouvement de fond qui est lié à un raz le-bol général", affirme le secrétaire général de Police FO Nicolas Comte. Les candidats à la primaire de la droite se sont emparés de ce mouvement pour fustiger le gouvernement.
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