Pôle "cold case" : après deux ans d'existence, quel bilan ?

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La justice française a créé il y a bientôt deux ans un pôle dédié à la résolution des "cold case", les crimes non élucidés, au parquet de Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Un pôle qui a permis d'avancer sur certaines affaires, mais pour les familles, beaucoup reste à faire et le parquet manque de moyens.
Pôle "cold case" : après bientôt deux ans d'existence, quel bilan ? La justice française a créé il y a bientôt deux ans un pôle dédié à la résolution des "cold case", les crimes non élucidés, au parquet de Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Un pôle qui a permis d'avancer sur certaines affaires, mais pour les familles, beaucoup reste à faire et le parquet manque de moyens. (franceinfo)
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La justice française a créé il y a deux ans un pôle dédié à la résolution des "cold case", les crimes non élucidés, au parquet de Nanterre dans les Hauts-de-Seine. Un pôle qui a permis d'avancer sur certaines affaires, mais pour les familles, beaucoup reste à faire et le parquet manque de moyens.

La compagne de l'ogre des Ardennes, Monique Olivier, a été condamnée à la suite d'une enquête du pôle "cold case". Le tueur présumé de Caroline Marcel, assassinée en 2008, a de son côté été identifié par des nouvelles techniques ADN. Des premiers succès pour les trois juges d'instruction de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui traitent une centaine de procédures. Mais alors que le pôle va fêter ses deux ans, les familles d'autres victimes ont pris la parole. Pour elles, beaucoup reste à faire.

Les demandes des familles

Selon l'avocat Didier Seban, il manquerait au moins deux magistrats, des assistants et aussi un logiciel pour regrouper toutes les procédures. Pour le père d'Estelle Mouzin, le pôle devrait prendre davantage de dossiers. Pour l'heure, le parquet de Nanterre, faute de moyens, souhaite que chaque juge d'instruction se limite à 30 dossiers. Les familles veulent aussi la création d'un site Internet public pour la récolte d'informations. Surtout, elles souhaitent que les autres parquets aident le pôle en listant tous les meurtres, viols et disparitions, pour garder cette mémoire criminelle indispensable à la résolution de ces affaires. 

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