Grève des enseignants en Seine-Saint-Denis : le département "cumule beaucoup de difficultés", expose Carole Zerbib, membre du SNPDEN-UNSA

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Grève des enseignants en Seine-Saint-Denis : le département "cumule beaucoup de difficultés", expose Carole Zerbib, membre du SNPDEN-UNSA
Grève des enseignants en Seine-Saint-Denis : le département "cumule beaucoup de difficultés", expose Carole Zerbib, membre du SNPDEN-UNSA. Grève des enseignants en Seine-Saint-Denis : le département "cumule beaucoup de difficultés", expose Carole Zerbib, membre du SNPDEN-UNSA (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E. Tran Nguyen
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Invitée du 12/13 info, jeudi 7 mars, Carole Zerbib, proviseure au lycée Vauquelin, à Paris, et membre du syndicat des chefs d'établissement SNPDEN-UNSA, revient sur le mouvement de grève des enseignants de Seine-Saint-Denis.

Les enseignants de Seine-Saint-Denis manifestent à Paris, jeudi 7 mars. Plusieurs d'entre eux sont devant le ministère de l'Education nationale, où certains syndicats enseignants sont reçus par la ministre Nicole Belloubet. Ils réclament un plan d'urgence. Depuis le 26 février, les professeurs du département le plus pauvre de France sont en grève.

Carole Zerbib est proviseure au lycée Vauquelin, à Paris, et membre du syndicat des chefs d'établissement SNPDEN-UNSA. Elle a longtemps travaillé en Seine-Saint-Denis. La proviseure explique que ce département "cumule beaucoup de difficultés", dans le 12/13 info du jeudi 7 mars. "Il y a des établissements qui sont vétustes, et qui mériteraient d'être rénovés", indique-t-elle.

L'opposition aux groupes de niveau

La proviseure revient ensuite sur la question des groupes de niveau. Pour rappel, ce dispositif prévoit de répartir, en français et en mathématiques, les élèves de 6e et 5e dans trois groupes de niveau distincts. "On attendait de la ministre [Nicole Belloubet] qu'elle modifie cette décision de créer des groupes de niveau, parce qu'il nous semble que les élèves qui ont des difficultés scolaires ont aussi des difficultés sociales, et qu'il nous paraît plutôt dangereux de regrouper dans les mêmes groupes ces élèves-là", expose la membre du SNPDEN-UNSA. "On veut bien des groupes à effectifs allégés, mais pas des groupes de niveau", ajoute-t-elle.

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