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Violences sexuelles sur les enfants : Mie Kohiyama préconise d’agir au niveau français et européen

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Le gouvernement a lancé, mardi 12 septembre, une campagne de communication nationale, afin de faire prendre conscience de l'ampleur des violences sexuelles faites aux enfants, et apporter des solutions concrètes. Mie Kohiyama, co-fondatrice du Brave Movement et de BeBrave France, était l’invitée du 19/20 info.
Violences sexuelles sur les enfants : Mie Kohiyama préconise d’agir au niveau français et européen Le gouvernement a lancé, mardi 12 septembre, une campagne de communication nationale, afin de faire prendre conscience de l'ampleur des violences sexuelles faites aux enfants, et apporter des solutions concrètes. Mie Kohiyama, co-fondatrice du Brave Movement et de BeBrave France, était l’invitée du 19/20 info. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J. Benedetto
France Télévisions
Le gouvernement a lancé, mardi 12 septembre, une campagne de communication nationale, afin de faire prendre conscience de l'ampleur des violences sexuelles faites aux enfants, et apporter des solutions concrètes. Mie Kohiyama, co-fondatrice du Brave Movement et de BeBrave France, était l’invitée du 19/20 info.

La France, aujourd’hui, est-elle en retard en matière de lutte contre les violences sexuelles contre les enfants ? "C’est sûr qu’on a un problème majeur, mais le problème des violences sexuelles sur les enfants malheureusement est un problème mondial. En France, on a mis longtemps. En 2023, on en est encore à devoir briser le silence. Ça demeure un déni et un tabou sociétal, c’est sûr. Qu’il y ait des campagnes de prévention, c’est une bonne chose. Maintenant, qu’est-ce qu’on fait après la prévention. Comment on répond à ces enfants qui ont appelé le 119 pour déclarer des violences sexuelles ? Comment on les prend en charge, comment on les protège ?" interroge Mie Kohiyama, co-fondatrice du Brave Movement et de BeBrave France.  

Pédocriminalité en ligne

Malgré ce numéro d’appel, le 119, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, à disposition des victimes, souvent ces enfants sont démunis, sans savoir vers qui se tourner. Est-ce l’une des grandes difficultés dans ce fléau ? "Tout à fait, il y a un spot où on montre ce que peut ressentir une enfant. Il y a cet espèce de silence, et c’est aux adultes de pouvoir protéger les enfants. Il faut savoir aussi qu’aujourd’hui il y a un fléau qui est encore pire, c’est que les adultes qui violent ces enfants partagent ces images sur internet. Il faut agir au niveau français et il faut aussi agir au niveau européen", déclare Mie Kohiyama. 

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