Malgré sa condamnation, deux ans de prison avec sursis, Nicolas Bonnemaison est reparti du palais de justice d'Angers (Maine-et-Loire) sous les applaudissements de son comité de soutien, ce 24 octobre. L'homme évoque "un soulagement". L'ancien urgentiste était jugé en appel pour avoir empoisonné sept patients, tous malades et âgés. La cour d'assises le reconnaît coupable que pour un seul cas : une femme de 88 ans. Pour les avocats de la défense, il s'agit presque d'une victoire. "On a gagné au point", s'est exprimé Me Benoit Ducos-Ader, avocat de Nicolas Bonnemaison. La partie civile satisfaiteLe verdict satisfait également la partie civile. "Maintenant on va pouvoir commencer à faire le deuil, parce que c'était en suspend et c'était très difficile", avoue Yves Geffroy, partie civile. En juin 2015, Nicolas Bonnemaison était acquitté en première instance. Il est aujourd'hui interdit d'exercer la médecine.