Menaces d'attentats via les ENT : la garde à vue du mineur interpellé dans les Hauts-de-Seine est prolongée

Le jeune homme a reconnu vendredi avoir envoyé plusieurs messages de menaces d'attentats sur ces ENT, avec également l'envoi d'une vidéo de décapitation.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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.Le suspect est entendu par les policiers de office anti-cybercriminalité. (photo d'illustration) (FRED TANNEAU / AFP)

Dans l'enquête sur les menaces d'attentats postées sur les espaces numériques de travail (ENT) de nombreux établissements scolaires la semaine dernière, la garde à vue du mineur a été prolongée, a appris franceinfo de source proche de l'enquête vendredi 29 mars. L'adolescent a reconnu vendredi avoir piraté des ENT, et posté des menaces d'attentats et une vidéo de décapitation, selon une source proche de l'enquête. Ce jeune homme de 17 ans a été interpellé jeudi à Malakoff, dans les Hauts-de-Seine.

Le jeune homme a récupéré les accès des ENT "sur internet" et s'en est servi pour diffuser les messages de menaces. À ce stade, "lui sont imputées une centaine de menaces à Paris, dans l'ouest de la France et dans les Hauts-de-France".

"Pas de motivation politique ou islamiste" 

Selon cette source, cet adolescent "a un profil de jeune désœuvré" et n'avait "pas de motivation politique ou islamiste", il l'a fait "pour le défi, car il trouvait ça amusant", avant d'avoir ensuite "des remords". Il "passe beaucoup de temps devant son écran".

Trois enquêtes sont ouvertes par la section de lutte contre la cybercriminalité du Parquet de Paris. Jeudi, la ministre de l'Éducation nationale a décidé de suspendre les ENT "à titre préventif", "jusqu'aux vacances de printemps, sans doute".  Depuis la semaine dernière, au moins 130 établissements scolaires ont reçu des menaces, selon les derniers chiffres communiqués par le ministère de l'Education nationale. Lycées, collèges et écoles ont été concernés.

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