Menaces d'attentat contre des établissements scolaires : deux nouvelles enquêtes ouvertes à Paris

Plus d'une cinquantaine d'établissements scolaires parisiens, essentiellement des collèges, ont été visés par de nouvelles menaces mercredi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un collégien lillois montre sur son smartphone l'espace numérique de travail, piraté dans des dizaines d'établissements en France depuis une vague de cyberattaques, le 21 mars 2024. (PASCAL BONNIERE / LA VOIX DU NORD / MAXPPP)

Deux nouvelles enquêtes ont été ouvertes à Paris sur les cyberattaques ayant visé des établissements scolaires en France, a annoncé mercredi 27 mars le parquet de Paris, qui avait déjà ouvert une enquête sur des menaces contre des lycées franciliens le 21 mars. 

Une enquête "concerne les messages diffusés via les espaces numériques de travail (ENT) des collèges d'Ile-de-France dans la nuit du 26 au 27 mars 2024", l'autre "a vocation à centraliser les enquêtes ouvertes des différents parquets concernant des messages diffusés via les ENT des autres ressorts régionaux", a expliqué le parquet, qui dispose d'une compétence nationale en matière de lutte contre la cybercriminalité.

La brigade de lutte contre la cybercriminalité saisie

Plus d'une cinquantaine d'établissements scolaires parisiens, essentiellement des collèges, ont été visés mercredi par de nouvelles menaces d'attentat transmises via les ENT, selon le rectorat et la mairie. Les investigations ont été confiées à la brigade de lutte contre la cybercriminalité de la direction parisienne de la police judiciaire, comme dans l'enquête qui avait été ouverte pour des menaces contre des lycées franciliens dans la nuit du 20 au 21 mars.

Ces trois enquêtes portent sur les infractions d'atteintes à un système de traitement automatisé de données mis en œuvre par l'Etat, menaces de mort ou d'atteinte aux biens dangereuses pour les personnes à l'encontre d'un chargé de mission de service public, apologie du terrorisme au moyen d'un service de communication au public en ligne, provocation à acte de terrorisme, usurpation d'identité et divulgation de fausse information afin de faire croire à une destruction dangereuse, a listé le parquet.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.