Éducation : la mixité sociale au cœur d'un collège toulousain
Les uns habitent le Mirail, quartier sensible de Toulouse (Haute-Garonne), les autres Saint-Simon, plus résidentiel. Tous fréquentent désormais le même collège, symbole de la mixité sociale. “Qu’on soit des deux quartiers, tout se passe très bien”, analyse une élève. Il y a six ans, le Conseil départemental en charge des collèges décide de fermer deux établissements du Mirail, perçu comme des espaces ghettos. “En 2018, on avait 63 % de réussite pour le brevet, en 2022, on est passé à plus de 70 %. C’est un vrai succès”, remarque Sébastien Vincini, président PS du Conseil départemental.
Un plan pour la mixité sociale envisagé par Pap Ndiaye
La mixité sociale a des effets bénéfiques sur les résultats scolaires des niveaux, grâce notamment à l’émulation entre eux, mais aussi la solidarité. Après sept mois, Maël et Jade en tirent un bilan positif. “Il y a un bon encadrement”, explique le premier. Inventer ou réinventer la mixité scolaire au collège, le ministre de l’Éducation veut avancer sur le sujet, et l’exemple toulousain est l’une de ses boussoles.
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