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Marche contre l'antisémitisme : plusieurs désaccords politiques autour de cette initiative

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Marche contre l'antisémitisme : plusieurs désaccords politiques autour de cette initiative
Article rédigé par franceinfo - M. Miktar
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Proposée par les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, la marche contre l'antisémitisme, qui se tiendra à Paris dimanche 12 novembre, n'a pas permis l'unité espérée sur la question. La présence du Rassemblement national et, en conséquence, l'absence des Insoumis, suscitent la crispation.

Des élus de La France insoumise se sont mobilisés, jeudi 9 novembre au soir, contre l'antisémitisme et en mémoire des victimes de la Nuit de Cristal, sous le régime nazi. Ils ne défileront pas dimanche, lors d'une marche à laquelle se rendra notamment le Rassemblement national à Paris. "On est en train d'assister à quelque chose d'ahurissant du point de vue de l'histoire, du point de vue des normes et des valeurs, puisque l'extrême droite pourrait être banalisée dans cette manifestation contre l'antisémitisme", déplore la députée Clémentine Autain.

Polémique autour de la présence du Rassemblement national

Les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, Gérard Larcher (Les Républicains) et Yaël Braun-Pivet (Renaissance), sont à l'origine de l'initiative de dimanche. Ils ont assuré qu'il s'agissait d'une "démarche individuelle, apartisane et citoyenne". Le Rassemblement national a suscité quelques crispations en annonçant immédiatement sa participation à cette marche. Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a notamment estimé que le parti n'y avait "pas sa place".

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