: Vidéo Sarkozy dénonce une "instrumentalisation de la justice" et met en cause l'impartialité d'une juge
Nicolas Sarkozy s'est livré mercredi à une contre-offensive en se livrant à un violent réquisitoire contre une partie de la magistrature sur Europe 1 et TF1
"Il y a eu une volonté de m'humilier" confie Nicolas Sarkozy mercredi 2 juillet face à deux journalistes d'Europe 1 et TF1, après sa mise en examen pour corruption active. L'ex-président de la République s'est livré à une contre-offensive en se livrant à un violent réquisitoire contre une partie de la magistrature.
La juge Claire Thépaut visée
"Est-il normal qu'on choisisse (...) un magistrat qui appartient au SM?" et "dont l'obsession politique est de détruire la personne contre qui il doit instruire à charge et à décharge?", a-t-il demandé. Nicolas Sarkozy a mis en cause l'impartialité de la juge Claire Thépaut, qui l'a mis en examen en dénonçant "une instrumentalisation politique" et en qualifiant de "grotesques" les chefs d'accusation retenus contre lui.
A l'issue d'une garde à vue inédite pour un ancien président, Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit pour violation du secret de l'instruction, corruption et trafic d'influence actifs. Le Syndicat de la magistrature a réagi après l'interview accusant l'ex-chef de l'Etat de "jeter le discrédit" sur les juges.
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