Santé : le fléau des allergies au pollen
Avec la douceur du printemps, adieu les pollens de bouleau, et bienvenu aux pollens de graminées. Ils viennent chatouiller les narines des Français qui se découvrent de plus en plus souvent allergiques. En visite chez une allergologue, une jeune fille est diagnostiquée allergique au pollen. Ce diagnostic n’étonne pas sa mère, elle-même allergique. "C’est un rhume qui peut durer plusieurs semaines ou plusieurs mois", témoigne-t-elle. Plusieurs mois, car le répit hivernal pour les allergies au pollen est de plus en plus court.
Le réchauffement climatique mis en cause
Le Docteur Madeleine Epstein, allergologue, indique : "Sur l’année en cours, en janvier, on a commencé à avoir des alertes pollens. (…) J’ai vu des patients avec de l’asthme inaugural, des personnes qui n’avaient jamais fait d’asthme de leur vie." Cette situation s’explique par la pollinisation de certaines espèces qui débute plus tôt. Ce bouleversement est lié au réchauffement climatique qui rend les pollens plus précoces et plus nombreux. Pour l’instant, seuls 11 départements sont placés à risque très élevé d’allergie au pollen. Mais d’ici 15 jours, la quasi-totalité du pays devrait être concernée.
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