Mobilisation du 1er-Mai : 406 gendarmes et policiers et 61 manifestants blessés
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Un parlementaire en jean, équipé d'un casque, qui court derrière une charge de police. L'image est rare, et montre le caractère très politique de la question des violences pendant les manifestations. Jérôme Durain, sénateur PS de Saône-et-Loire, opposé à la réforme, était en immersion avec les forces de l'ordre, lundi 1er mai à Paris. Il se dit surpris par le niveau de violence. Lundi, 12 000 policiers et gendarmes étaient mobilisés. 406 ont été blessés, ainsi que 61 manifestants dans toute la France, selon le ministère de l'Intérieur.
Des affrontements particulièrement violents
Ces scènes de violence ont fait réagir la Première ministre, mardi après-midi. Des dégradations ont été commises dans plusieurs villes de France, avec des affrontements particulièrement violents. À Nantes (Loire-Atlantique), un homme est en quête de vérité. Il affirme que sa fille de 17 ans a été grièvement blessée à l'œil, et veut savoir quel projectile l'a blessée. Selon le ministère de l'Intérieur, 540 personnes ont été interpellées dans toute la France, rien que pour la journée de lundi.
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