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Santé : l’hôpital va-t-il perdre des médecins avec le plafonnement des salaires des intérimaires ?

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Santé : l’hôpital va-t-il perdre des médecins avec le plafonnement des salaires des intérimaires ?
Article rédigé par France 3 - F. Bouquillat, F. Lafond, E. Lombaer, A.-S. Pierson, J.-P. Petitcolas, E. Méchenin, C. Dol, S. Lacombe
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Depuis le 3 avril, les intérimaires ne peuvent plus être rémunérés au-dessus de 1 390 euros bruts pour 24 heures de travail, soit parfois deux fois moins que les tarifs anciennement pratiqués. La situation désorganise déjà les hôpitaux.

Les médecins intérimaires ont déclaré forfait, lundi 3 avril. Les petits hôpitaux en souffrent déjà. À Vittel (Vosges), les urgences fonctionnent habituellement avec un seul médecin. Résultat : les urgences et le SMUR sont désormais fermés la nuit. "C’est très anxiogène pour la population, 40 000 personnes sans urgence de nuit et de week-end, je ne sais pas comment les choses vont se passer", craint Patrick Fournier, secrétaire général CGT. Les conséquences se font aussi sentir dans les autres hôpitaux de la région.

Les dysfonctionnements vont s’enchaîner 

À Douai (Nord), les urgences pédiatriques seront fermées la nuit tout le week-end prochain, et ouvertes uniquement en journée ensuite. À Bastia (Corse), l’unité de surveillance continue ferme dès aujourd’hui et ce jusqu’au 30 avril au moins. Dans l’Eure, une médecin anesthésiste intérimaire reçoit encore plus d’offres de remplacement que d’habitude. Selon elle, les dysfonctionnements vont s’enchaîner et par effet domino, impacté les hôpitaux plus importants. 

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