Marseille : trois personnes tuées dans des fusillades
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Les cris de colère des habitants, après une nuit d’une rare violence à Marseille (Bouches-du-Rhône). "Il faut que ça s’arrête. C’est de plus en plus violent", déplore une femme, lundi 3 avril. Une autre témoigne : "Je sors le soir, je rentre chez moi. Il peut m’arriver une balle perdue." Il est 23h30, dimanche 2 avril, dans la cité du Castellas, quand des rafales de kalachnikov retentissent devant des commerces. Deux hommes de 21 et 23 ans meurent sur place. Dominique Laurens, procureure de la république, indique qu’il "est évident que ces faits sont en lien avec une logique de vendetta, une logique de représailles".
Des représailles sans fin ?
Une deuxième fusillade survient ensuite dans le quartier des Aygalades. Une heure plus tard, une nouvelle attaque intervient à La Joliette, en plein centre-ville. Cette fois, les tirs ont visé trois adolescents. Le plus âgé n’a que 16 ans. Pour le moment, aucun lien n’est établi entre les trois fusillades, mais les autorités s’inquiètent de représailles sans limite entre trafiquants rivaux. Depuis le début de l’année, 14 personnes ont été tuées à Marseille sur fond de trafic de drogues.
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