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Santé : immersion dans un service hospitalier qui détecte les maltraitances contre les enfants

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Santé : immersion dans un service hospitalier qui détecte les maltraitances contre les enfants
Article rédigé par France 3 - I. Sabourault, J. Weyl,, J. Sarfati, L. Michel
France Télévisions
Un rapport parlementaire avance, ce mardi, 59 propositions pour mieux lutter contre les violences au sein des couples et des familles. Aujourd’hui, 1 enfant sur 10 est victime de violences au sein de la famille. Le 19/20 est allé suivre Tania et Mathilde, pédiatres à l’hôpital Robert Debré, où été mis en place une unité spéciale contre les affaires de maltraitance.

À la moindre suspicion de maltraitance, c’est Mathilde et Tania qu’on appelle. Depuis un an et demi, l’hôpital Robert Debré, à Paris, a mis en place une unité spéciale pour détecter les affaires de maltraitance. Elles interviennent auprès des enfants dès qu’il y a un doute de maltraitance. Dans ce cas, le bébé vient d’arriver à l’hôpital et le scénario inquiète les médecins. "Ce qui me gêne est que la seule explication pour les fractures serait la chute d’une faible hauteur, or, il est rare d’avoir une hémorragie à cette hauteur", explique Tania, pédiatre. "Ce qu’on cherche à savoir, c’est ce que les parents pensent de l’enfant. S’ils se mettent à la place de leur bébé, on est plus rassuré", poursuit la pédiatre.    

10 % des enfants un jour exposés à de la maltraitance  

On estime que 10 % des enfants seront, un jour, exposés à un épisode de maltraitance, et plus de 9 fois sur 10, la violence se déroule au sein de la famille. Chaque mois, on leur signale plus de 40 enfants, et parfois, il faut aller vite. Après un échange avec les médecins, Tania explique qu’elle va devoir effectuer un signalement auprès des autorités. "Notre mission est de signaler aux autorités compétentes, qu’ils fassent une enquête." Depuis un an et demi, plus de 10 % ont dû être placés sous protection.   

 

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