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Vidéo Le monde face au virus : le port du masque en Chine, en Allemagne, aux États-Unis et en Italie

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Article rédigé par franceinfo - Antoine Deiana
Radio France

Chaque semaine, quatre de nos correspondants nous racontent comment la crise du coronavirus est gérée dans le pays où ils se trouvent. Direction la Chine, l'Allemagne, les États-Unis et l'Italie pour aborder la question du port du masque.

En France, le port du masque n’est pas obligatoire et ne devrait pas l’être lors du déconfinement attendu le 11 mai prochain. Mais il le sera "probablement" dans les transports en commun, partout sur le territoire, après le 11 mai, comme l'a indiqué l'Elysée jeudi 23 avril, à l'issue d'une visioconférence entre le chef de l'État et des maires. Mais qu’en est-il ailleurs ? Quatre des correspondants de Radio France à l'étranger répondent à cette question.

En Chine, tout le monde porte le masque, qu’il soit médical, chirurgical ou FFP2. À Pékin, le masque est obligatoire dans tous les lieux publics, il est donc impossible d’entrer par exemple dans une galerie commerciale sans en porter. La Chine a cruellement manqué de masques au début de la crise sanitaire, et le gouvernement a alors lancé un appel à l'aide internationale pour avoir des masques en urgence. Les chaînes de production ont été ensuite réadaptées pour en fabriquer. Le pays produit  maintenant 130 millions par jour, ce qui lui permet d'en exporter dans le monde entier, notamment en France, où 90% des masques proviennent de Chine.

En Allemagne, les 16 Länder, les Etats régionaux, ont décidé les uns après les autres de rendre les masques obligatoires dans tout le pays. Le déconfinement a commencé et, dans les transports en commun ou encore dans les commerces de moins de 800 mètres carrés, il faudra porter ces masques qui sont fabriqués, en partie, par des usines allemandes qui se sont adaptées.

Aux États-Unis, depuis le 4 avril, il est recommandé de porter un masque quand on sort dans la rue. Quand Donald Trump a annoncé cette recommandation des autorités sanitaires, il a précisé qu’à titre personnel, il ne souhaitait pas en porter. Beaucoup d'Américains respectent pourtant cette recommandation, mais les masques manquent et beaucoup utilisent donc des foulards pour se couvrir le visage.

L’Italie aussi a manqué de masques au début de la crise. Actuellement, on estime que le pays a besoin d'au moins 80 millions d’unités par mois et le secteur industriel italien l'a bien compris. Les grandes marques de mode, par exemple, se sont engagées à en fabriquer, ainsi que de plus petites structures, avec un objectif ambitieux : produire la moitié des besoins du pays d’ici la fin du mois de mai.

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