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Covid-19 : "On va faire face, on va mettre tout ce qu'on peut" pour vacciner et dépister avant les fêtes, juge un pharmacien

Pierre Béguerie, président du Conseil central, représentant les titulaires d'officine au sein de l'ordre des pharmaciens, assure que la pression est actuellement forte sur les pharmacies de France.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une vaccination contre le Covid-19 dans une pharmacie de Poitiers. (MATHIEU HERDUIN / MAXPPP)

"On va faire face, on va mettre tout ce qu'on peut" pour vacciner et dépister avant les fêtes de Noël, assure Pierre Béguerie, le président du Conseil central représentant les titulaires d'officine au sein de l'ordre des pharmaciens, mardi 14 décembre sur franceinfo alors que les Français sont appelés à se faire dépister avant de rejoindre leur famille et que les injections de doses de rappel de vaccin contre le Covid-19 se multiplient.

"Ça va faire beaucoup de monde, poursuit le pharmacien. Déjà, on est complètement au taquet, on essaie d'offrir un maximum de dépistages parce qu'il y a eu le souci des écoles. Si on veut que tout le monde se teste avant d'aller dans une réunion de famille, ça risque d'être un petit peu compliqué dans les derniers jours avant Noël ou avant les fêtes. Il y a une autre solution, il existe des autotests."

"On ne chôme pas"

"Avec la vaccination et le dépistage concentré, dans les officines, je peux vous dire qu'on ne chôme pas, assure Pierre Béguerie. Il faut que les patients soient conscients de la charge de travail qui repose sur les épaules des pharmaciens d'officines et éviter de les houspiller ou de les attaquer frontalement, parce que, nous, on essaie de faire notre maximum pour être au service de la population."

"On n'est pas là pour embêter les gens, ce n'est pas notre statut."

Pierre Béguerie

à franceinfo

Alors que les pharmacies peuvent rester ouvertes toute la semaine et donc vacciner le dimanche, Pierre Béguerie estime que, s'il est concevable de le faire à certains endroits, "il y a des confrères qui ne peuvent pas et il faut les comprendre" parce que les ressources humaines ne sont pas "extensibles", "il faut aussi que les personnes se reposent sinon on va au clash".

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