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Covid-19 : la HAS recommande une 2e dose de rappel pour les femmes enceintes et les moins de 60 ans avec comorbidités

L'avis tient compte des "dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises", assure la Haute autorité de santé.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Une femme âgées reçoit une dose Pfizer-BioNtech, le 2 mars 2021, à Garlan (Finistère). (FRED TANNEAU / AFP)

Le nombre de personnes concernées augmente. La Haute autorité de santé (HAS) recommande d'élargir l'administration d'une deuxième dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 aux femmes enceintes et aux personnes de moins de 60 ans présentant des comorbidités, mercredi 13 juillet dans un communiqué.

"Dans un contexte de reprise épidémique caractérisé en particulier par la circulation du sous-lignage BA.5 d'Omicron", la HAS "recommande d'élargir l'administration d'une dose de rappel additionnelle [2e rappel ou 4e dose le plus souvent] aux adultes de moins de 60 ans identifiés comme étant à risque de forme grave de Covid-19, aux femmes enceintes et aux personnes vivant dans l'entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables", précise le communiqué. 

Un avis qui tient compte des dernières données 

L'avis, publié en réponse à une saisine de la Direction générale de la santé, tient compte des "dernières données disponibles, et notamment les données épidémiologiques françaises, les données concernant la couverture vaccinale actuelle des populations les plus fragiles et les données d'efficacité des vaccins sur les variants en circulation", précise la HAS. Une dose additionnelle de rappel était déjà recommandée pour les personnes de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, ainsi que les enfants et adolescents à haut risque, rappelle la HAS.

Elle précise par ailleurs les délais à respecter entre deux doses de rappel : trois mois pour les personnes de 80 ans et plus, les résidents en Ehpad ou unités de soins de longue durée et les personnes immunodéprimées, six mois pour les autres. Enfin, pour tous, "si une infection par le SARS-CoV-2 est survenue après la dernière dose, une dose de rappel additionnelle reste recommandée en respectant un délai minimal de trois mois après l'infection".

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