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"Le pass sanitaire doit rester un dispositif exceptionnel pour une situation exceptionnelle", souligne une députée, membre de la Cnil

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Article rédigé par franceinfo - P. Loison
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Albane Gaillot, membre du collège de la CNIL et députée EDS du Val-de-Marne, est l'invitée de franceinfo mercredi 21 juillet.

"Les Français ont des craintes sur les restrictions des libertés. La Commission nationale des lois et libertés (Cnil) a voulu alerter le gouvernement et les parlementaires sur le respect de l'équilibre entre la protection de la santé publique et l'exercice de nos libertés fondamentales. La Cnil n'est pas contre l'extension du pass sanitaire, mais il faut apporter quelques garanties pour rassurer les Français. Il faut bien préciser les lieux concernés. Il ne faut pas qu'il soit discriminant, mais inclusif", explique Albane Gaillot, membre du collège de la Cnil.

"La Cnil a demandé aussi des évaluations des dispositifs précédents comme l'application TousAntiCovid ou le cahier de rappel, et des précisions sur les contrôles que doivent effectuer les restaurateurs et les commerçants", ajoute la députée EDS (Ecologie démocratie égalité) du Val-de-Marne sur franceinfo mercredi 21 juillet.

"Un pass pas discriminant, mais inclusif"

Le Pr Denis Malvy, infectiologue et membre du conseil scientifique, plaide sur franceinfo pour la vaccination et le pass sanitaire, car il constate "le retour de malades" au CHU de Bordeaux (Gironde) "plus jeunes que (les) ceux des vagues précédentes. Nous avons maintenant des patients en réanimation qui ont 50 ans et très peu de facteurs de risque", insiste Albane Gaillot.

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