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Le pic de l'épidémie, des essais en Afrique, les fumeurs... Nos réponses à vos questions sur le coronavirus

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Article rédigé par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Un personnel soignant dans un couloir d'hôpital, le 1er avril 2020, à Aurillac.  (J?R?MIE FULLERINGER / MAXPPP)

Alors que la France entre dans la quatrième semaine de confinement pour lutter contre le coronavirus, il est impossible de dire avec précision quand le pic de l'épidémie interviendra dans notre pays. Ce que l'on sait, c'est qu'il "approche" selon Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé. En Île-de-France, le pic pourrait être atteint dans les prochains jours selon l'Agence régionale de santé. Dans le Grand-Est, il est attendu entre le 10 et le 25 avril. Il s'agit à chaque fois d'estimation. 

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Atteindre le pic ne voudra pas dire que l’épidémie est passée mais qu’elle atteint ce qu’on appelle un plateau. C’est à dire que que le nombre de cas graves pourraient continuer à augmenter mais moins vite qu’aujourd’hui. En attendant, il faut toujours respecter le confinement car atteindre ce fameux pic ne doit pas créer un faux sentiment de soulagement, préviennent les autorités. 

Des Africains vont-ils servir de cobayes ?

La polémique est arrivée après la diffusion d'une vidéo qui a beaucoup tourné sur les réseaux sociaux. On y voit deux chercheurs interrogés sur LCI à propos de l’efficacité potentielle du vaccin BCG contre la tuberculose. A l’antenne, les deux médecins ont laissé entendre qu’il faudrait le tester en Afrique. Ces propos ont suscité un tollé, et depuis les deux chercheurs se sont excusés

Après la polémique, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm)  a réagi pour clarifier la situationOui, des tests cliniques sont bien en cours pour ce vaccin mais ils ont lieu en Europe et en Australie. Ces essais pourraient être étendus prochainement en Afrique car ce continent "ne doit pas être oublié, ou exclu des recherches", précise l’Inserm, mais en aucun cas, les Africains seront utilisés comme des cobayes. 

Fumer augmente-t-il le risque de développer une forme grave du Covid-19 ? 

Si les fumeurs n’ont pas plus de risques d’être contaminés, ils sont plus à risques de développer des formes graves de la maladie. Rappelons une évidence, fumer abîme les tissus pulmonaires et rendent donc plus vulnérables face au coronavirus. Le gouvernement met d’ailleurs en avant des études. Elles montrent que fumer augmente le risque de développer une forme sévère de 50% et le risque de décès de plus de 130% par rapport aux non-fumeurs.

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