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"Le confinement a eu un impact positif sur la qualité de l'air" : l'après-11 mai ne doit pas rimer avec pollution de l'air, préviennent les organismes chargés de sa surveillance

Ces organismes craignent un retour massif de la voiture, qui conduirait à une hausse des émissions de particules fines.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une vue aérienne de Paris, le 17 septembre 2019. (THOMAS SAMSON / AFP)

Il est essentiel de préserver la qualité de l'air après le déconfinement. C'est l'avertissement donné, jeudi 7 mai, par les organismes chargés de sa surveillance (Atmo). "Le confinement a eu un impact positif sur la qualité de l'air grâce à la diminution de certaines sources de pollution", notamment le trafic routier, rappellent-ils dans un communiqué.

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Avec le déconfinement, "la reprise de l'activité peut, selon la météo et l'intensité des sources d'émission, dégrader la qualité de l'air et augmenter l'exposition de la pollution", avertissent ces organismes, appelant à privilégier "les transports actifs comme le vélo, la trottinette, la marche".

Un retour massif de la voiture conduirait à une hausse des émissions de particules fines et de plus, "les automobilistes sont plus exposés à la pollution de l'air que les piétons et les cyclistes", car "le faible volume d'air dans l'habitacle concentre les polluants". "Lorsque nous sortirons de cette crise du Covid-19, il ne sera plus possible de continuer d'accepter longtemps de respirer un air sale", insistent les organismes Atmo, qui pointent du doigt le fait que l'exposition à la pollution de l'air pourrait augmenter la mortalité des malades du coronavirus. Et que même sans ça, cette pollution provoque 48 000 morts prématurés par an en France.

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