Déconfinement : "Nous avons repéré une douzaine d'écoles sur 126 qui ne pourront pas effectuer la rentrée comme les autres", estime le maire de Montpellier
Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, revient sur la réouverture des écoles lors du déconfinement dans sa ville.
L'ouverture progressive des écoles à la sortie du confinement, défendue par le président de la République "me convient", a indiqué mardi 5 mai sur franceinfo Philippe Saurel, maire DVG de Montpellier, président de Montpellier Méditerranée Métropole. Ce sera "au cas par cas, en fonction de la situation de chacune des écoles qui doivent faire l'objet de diagnostics extrêmement précis pour garantir la sécurité des enseignants, des parents qui accompagnent leurs enfants, des enfants eux-mêmes et des personnels municipaux", a-t-il précisé.
10% des écoles de Montpellier vont rester fermées le 11 mai
"J'ai procédé à un grand nettoyage des 126 écoles, une grande désinfection de chacune d'entre elles, j'ai fait des diagnostics pour savoir celles qui ne sont pas adaptées à la gestion des flux, à la distanciation sociale, notamment les petites écoles du centre-ville qui se prêtent mal au protocole sanitaire", par conséquent "nous avons repéré une douzaine d'écoles sur 126 qui ne pourront pas effectuer la rentrée comme les autres", a détaillé Philippe Saurel.
"Il y a des quartiers qui ont été plus touchés que d'autres, nous avons le cas d'une école qui est proche d'une maison médicale d'urgence destinée à recevoir des malades du Covid-19. Il faut être extrêmement prudent, nous allons le faire doucement, avec l'assentiment du préfet et de l'ARS [Agence régionale de santé], de la rectrice et du corps enseignant, des chefs d'établissement que je rencontrerai demain [mercredi] en visioconférence", a indiqué le maire.
Le maire de Montpellier aurait repoussé la rentrée en septembre
Philippe Saurel estime qu'il "faudrait faire la rentrée en septembre, mais le gouvernement a souhaité commencer en mai, parce que début juin il y a la fin du chômage partiel, il y a des impératifs économiques qui me paraissent motiver la décision du gouvernement. En juin on sera en capacité de savoir s'il y a une vague, petite ou grande".
"Je ne suis pas de ceux qui positionnent l'économie avant la santé des habitants, je suis un professionnel médical [chirurgien-dentiste] et j'ai un point de vue de soignant. Ce qui est important, c'est que Montpellier et ses habitants, ses enfants traversent la crise avec le moins de dégâts possible", a souhaité Philippe Saurel.
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