Cet article date de plus de deux ans.

Covid-19 : retour sur le "quoi qu’il en coûte", dont Bruno Le Maire a annoncé la fin

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 6 min
Covid-19 : retour sur le "quoi qu’il en coûte", dont Bruno Le Maire a annoncé la fin
Covid-19 : retour sur le "quoi qu’il en coûte", dont Bruno Le Maire a annoncé la fin Covid-19 : retour sur le "quoi qu’il en coûte", dont Bruno Le Maire a annoncé la fin (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. de Misouard, P. Loison
France Télévisions

Mercredi 25 août, Bruno Le Maire a annoncé la fin du "quoi qu’il en coûte". L’occasion de revenir sur un dispositif inédit et massif pour faire face à la crise sanitaire.

Le "quoi qu’il en coûte", c’est terminé. Mercredi 25 août, Bruno Le Maire a annoncé la fin du dispositif qui a permis d’aider des millions de ménages et d’entreprises à traverser la crise sanitaire liée au Covid-19. Ce soutien quasi-illimité à l’économie a pris plusieurs formes. D’abord, le chômage partiel, l’une des principales mesures, a permis de limiter les licenciements. Avec un coût estimé à 27,1 milliards d’euros en 2020. Puis, il y a eu le fonds de solidarité pour les entreprises en difficulté, notamment dans l’hôtellerie et la restauration.

155,4 milliards pour les entreprises

En outre, les entreprises ont pu bénéficier de reports voire d’exonérations de charges sociales et fiscales, mais aussi de prêts garantis par l’État. La France a été un des pays les plus généreux : 155,4 milliards d’euros ont été dépensés pour les entreprises entre mi-mars et fin 2020. Roland Héguy, président confédéral de l’Umih France, était l’invité du 23h de franceinfo. "On travaille depuis mars 2020 avec Bruno Le Maire. Nous avons compris son message. Un entrepreneur n’attend pas un soutien pour construire, se développer et créer de la richesse, a-t-il précisé, avant de reprendre son propos. Rappelons qu’en 2020, on nous a fermé nos entreprises en 24 heures […]. Pour l’hôtellerie dans les grandes métropoles, en août 2019, il y avait 85% de taux d’occupation et aujourd’hui, on ne dépasse pas 30%. La situation est très grave. Il faut penser à la relance et au rebond."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.