Couvre-feu : six personnes à la maison, la mesure divise
Selon les dernières études, le virus toucherait les plus jeunes avant de grimper dans l'étage de l'âge. Les contaminations profiteraient du relâchement dans le privé mais les scientifiques sont divisés.
Des rassemblements sur les terrasses, dans les bars… autant d'images que le gouvernement ne veut plus voir après 21h dans les zones où le virus circule activement. Ce serait dans ces zones de relâche que les gens ne respecteraient plus les gestes barrières. "Les gens ne prennent pas ou très peu de précautions, n'observent pas de distance sociale et ne portent pas de masques, et ça a été, c'est encore, des lieux de contamination qu'on a du mal à contrôler", décrit la professeure Anne-Claude Crémieux spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis (AP-HP).
Les universités toujours pleines
Faute d'un traçage précis, les chiffres pourraient être sous-estimés, mais la sphère privée n'est que le quatrième lieu avéré de contamination, derrière les entreprises (25 %), le milieu scolaire ou universitaire (21 %), et les établissements de santé (11 %). Ce qui fait dire à certains jeunes que le couvre-feu n'est pas la seule solution. "L'université est toujours ouverte alors que c'est à la fac que je vois le plus de monde, que j'ai le plus de contacts", fustige une étudiante. Certains scientifiques s'interrogent aussi sur l'utilité de la mesure sans effet conséquent. Faire attention ne suffirait pas, il faudrait alors changer de stratégie.
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