Cet article date de plus d'un an.

Hôpital : 1 200 professionnels de santé poussent un cri d'alerte dans une tribune

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Dans une tribune publiée dans Le Monde, jeudi 5 octobre, 1 200 membres du personnel médical hospitalier alertent sur leurs conditions de travail et d'accueil des patients.
Hôpital : 1 200 professionnels de santé poussent un cri d'alerte dans une tribune Dans une tribune publiée dans Le Monde, jeudi 5 octobre, 1 200 membres du personnel médical hospitalier alertent sur leurs conditions de travail et d'accueil des patients. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - J.Gal
France Télévisions
Dans une tribune publiée dans Le Monde, jeudi 5 octobre, 1 200 membres du personnel médical hospitalier alertent sur leurs conditions de travail et d'accueil des patients.

C'est une tribune aux allures de cri d'alarme. Dans le journal Le Monde, jeudi 5 octobre, 1 200 membres du personnel médical hospitalier alertent sur leurs conditions de travail. Ils pointent du doigt le 15, numéro d'urgence du SAMU en France, "devenu l'outil de triage pour accéder aux urgences". Les signataires évoquent les fermetures des services d'urgence, les mauvaises conditions dans lesquelles les patients sont accueillis, mais aussi la suppression de 80 000 lits d'hôpitaux entre 2003 et 2019. Un sujet qui leur pose des "dilemmes éthiques intenables", écrivent-ils.

"L'hôpital entreprise"

"Actuellement, en raison de la démission du personnel, il y a dans certains hôpitaux de France jusqu'à 30% de lits fermés, parfois des services entiers. Pour éviter que vous finissiez sur un brancard dans un couloir, nous allons être obnubilés par l'idée de vous faire retourner chez vous", alertent les professionnels de santé. Ils dénoncent enfin le tri des patients, qui s'inscrit dans une logique qu'ils nomment "l'hôpital entreprise". Face à cette situation, les signataires demandent aux députés de voter la proposition de loi déjà adoptée par le Sénat qui prévoit des ratios de soignants par nombre de patients à l'hôpital.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.