Impôts : les avis de la taxe foncière arrivent avec une augmentation de 3,9% au minimum
La taxe foncière se calcule sur des valeurs locatives indexées sur l’inflation de l’année précédente, donc de 2023. Or, l’inflation était élevée. De fait, les taxes foncières vont augmenter à minima, peu importe où le bien se trouve sur le territoire. La hausse, automatique, sera de 3,9%. C’est mieux que l’année précédente, où la taxe foncière était basée sur l’inflation de 2022, moment où elle était au plus haut. La revalorisation de la taxe foncière avait alors été de 7,1%.
Autour de 4% cette année, c’est la hausse nationale, systématique, fixée par l'État, sauf si la commune, où se trouve le bien, en a voté une pour 2024. Les maires peuvent aussi décider d’augmenter la taxe foncière. En 2023, certains ne se sont pas privés avec 52% d'augmentation à Paris et 25% à Grenoble.
Les élus expliquaient qu’ils devaient trouver de l’argent pour faire face à la hausse des prix et notamment ceux de l’énergie. Certains assuraient aussi qu’il fallait compenser la perte de ressources dues à la suppression de la taxe d’habitation, que le gouvernement a pourtant compensée.
Des augmentations relatives en 2024
Pour l'année 2024 et, selon l’enquête annuelle du cabinet d’étude Finances et stratégie locales, 81% des grandes villes ont maintenu les mêmes taux qu’en 2023 ou ont choisi de ne pas aller au-delà des 3,9% fixés par l’État.
La palme de la hausse revient cette année à la ville de Nice, où la hausse atteindra 19%. L'augmentation sera de 16% à Saint-Priest, 14% à Saint-Étienne, 9% à Meaux et 3% à Bayonne. Pour rappel, la taxe foncière doit être réglée avant la mi-octobre.
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