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Le brief politique. Yannick Jadot va faire appel aux internautes pour financer sa campagne

Le député européen Yannick Jadot a remporté largement, lundi 7 novembre, la primaire écologiste et portera les couleurs d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle de 2017. 

Article rédigé par franceinfo, Anne-Laure Dagnet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Le député européenn Yannick Jadot a remporté lundi 7 novembre la primaire écologiste et sera le candidat d'EELV à la présidentielle.  (ALAIN JOCARD / AFP)

Yannick Jadot, eurodéputé de 49 ans, a remporté lundi 7 novembre la primaire écologiste contre Michèle Rivasi, avec un peu plus de 54% des voix. Il sera donc le candidat d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle de 2017. 

Alors évidemment, Yannick Jadot est content, mais il est lucide, pour lui, les vrais problèmes commencent maintenant : "Je sais qu'avec cette primaire, on a passé des cols de catégorie 3, maintenant on va attaquer l'Alpe d'Huez ".

Le problème pour Yannick Jadot c’est qu’il est candidat d’un parti qui a perdu baucoup d’élus et n’a pas un sou mais il a une solution, c’est l’info du brief.

Il va falloir qu’il trouve 500 signatures d’élus pour être candidat à la présidentielle et pour l’instant, Yannick Jadot n’en a que 200. Et il va devoir financer ses déplacements, ses meetings…Cela coûte très cher une campagne présidentielle et les comptes du parti sont dans le rouge.

Mais Yannick Jadot a trouvé le moyen de récolter de l’argent, il va inciter les internautes à financer sa campagne, et ce qui lui a donné cette idée c’est le succès de sa charge contre le CETA, l’accord de libre-échange entre l’Europe et le Canada. La vidéo, tournée au parlement européen il y a une semaine, a fait le tour de la toile et dans la tête de Yannick Jadot ca a fait tilt. 

3 millions 500 000 vues. Imaginez que chacun mette un euro, on est les rois du pétrole, pardon …du photovoltaïque !

Yannick Jadot

Les députés Les Républicains vont soutenir la procédure de destitution de François Hollande

Mardi 8 novembre au matin, les députés du groupe LR vont approuver la démarche de Pierre Lellouche. Le député de Paris engage une procédure de destitution contre François Hollande. Il lui reproche d’avoir révélé des secrets défense aux deux journalistes qui ont signé son livre de confidences : "imaginez le Général De Gaulle en train de gérer la crise des missiles à Cuba, avec dans son bureau Hubert Beuve-Méry, on ne fait pas cela", a-t-il déclaré sur BFMTV. 

Sa démarche n’a quasiment aucune chance d’aboutir, et le responsable du parti, contacté par Anne-Laure Dagnet le sait bien "il n’y a que Lellouche pour croire que la gauche va voter la destitution" mais d’après lui "ça permet d’affaiblir Hollande et c’est toujours bon à prendre". 

François Fillon ne faiblit pas

C’est à lire dans le Parisien ce matin. Une longue interview du troisième homme de cette primaire de la droite et du centre. François Fillon  est persuadé qu’il sera au second tour: "Ce sera très serré entre Juppé, Sarkozy et moi". Alain Juppé ne lâche rien, lui non plus, et quand il veut un soutien, il va le chercher. La scène se passe à la foire du livre de Brive la gaillarde, samedi dernier, c’est la caméra du Quotidien qui a capturé ce dialogue entre Jean-Louis Debré et Alain Juppé, on entend le candidat qui met la pression pour que Jean-Louis Debré déclare comme promis qu’il le soutient : "Tu m’avais dit quand on s’était vu il y a quelques mois qu’il n’y avait pas d’ambiguïté, si tu le dis maintenant c’est bien", autrement dit apporte moi ton soutien maintenant, et Alain juppé ajoute : "en tout cas avant le prochain débat du 17 novembre", Jean Louis Debré a dit "d'accord". 

La note du brief 

Un 3/20 pour Nicolas Sarkozy : revanchard. En meeting, lundi soir à Neuilly, il a rendu les coups de griffes que lui a donné Nathalie Kosciuscot-Morizet lors du dernier débat de la primaire : "L'autre jour au débat j'ai entendu une candidate sympathique dire qu'il faut demander l'avis des gens. Et bien si à chaque fois que tu prends une décision, tu demandes l'avis des gens, tu prendras pas beaucoup de décisions, crois-moi". 

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