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L’économie française terminera l’année en meilleure forme que prévue

C’est ce qui ressort de la dernière note de conjoncture de la Banque de France. Les entreprises se montrent résilientes, malgré leurs nombreuses difficultés

Article rédigé par Emmanuel Cugny
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Illustration de la Banque de France. (MATHIEU PATTIER / OUEST FRANCE / MAXPPP)

"Notre économie a tenu bon cette année", s'est réjoui François Villeroy de Galhau, invité de franceinfo vendredi 9 décembre. Les points de résilience sont bien réels. Tout en restant prudents, les chefs d’entreprises de l’industrie gardent le moral : ils espèrent la sortie de crise. L’autre facteur, c’est l’emploi qui se maintient. Nos entreprises ont du mal à embaucher les bonnes personnes pour les bons postes avec les bonnes qualifications. Traduction : il y a de l’offre en termes d’emplois. Si c’était la catastrophe conjoncturelle, les entreprises ne chercheraient pas à embaucher comme elles le font aujourd’hui. Le problème est qu’elles ne trouvent pas la main d’œuvre.

Un regain d’activité en fin d’année

En novembre, l’activité a augmenté dans l’industrie, les services et le bâtiment, de manière plus accentuée que prévue. Selon les prévisions de la Banque de France, notre PIB – le produit intérieur brut qui reflète la richesse produite par le pays – devrait augmenter très légèrement de 0,1% au quatrième trimestre et de 2,6% sur l'ensemble de l'année. Ce qui nous évite pour l’instant de prononcer le mot que tout le monde redoute : la récession, qui se caractérise par deux trimestres consécutifs de repli du PIB. Le gouverneur de la Banque de France assure que "si une récession devait se produire, elle serait temporaire et limitée"

Si l’activité ne rompt pas en cette fin d’année, il est vrai que les perspectives sont jugées plus incertaines à moyen terme. Chez les 8 500 entreprises interrogées par la Banque de France, les incertitudes sont élevées sur les coûts et la disponibilité de l’énergie. Cette dernière représente le poste le plus problématique car les carnets de commandes, eux, restent globalement bien garnis. En résumé, le cycle envisagé par la Banque de France se résume en trois R : résilience pour cette année, ralentissement très probable pour 2023 et reprise en 2024. Croisons les doigts.

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