Bars et restaurants obligés de fermer à cause du Covid-19 : Alain Griset, ministre délégué aux PME, affirme vouloir "accompagner toute la filière"
Le premier ministre Jean Castex recevra les représentants du secteur mardi alors que les bars et les restaurants ont dû fermer totalement dans les zones d'alerte maximale, notamment à Marseille et Aix-en-Provence.
À Marseille et Aix-en-Provence, les bars et les restaurants ont baissé le rideau. Et dans une dizaine de villes, dont Paris, les bars doivent maintenant fermer à 22 heures. Dans les deux cas, il s’agit de lutter plus efficacement contre le coronavirus. De nombreux professionnels dénoncent cette mesure, et le "manque de concertation", voire "le mépris" du gouvernement.
Invité éco de franceinfo lundi 28 septembre, le ministre délégué aux PME Alain Griset, répond qu’il "comprend le désespoir de ces professionnels". Il met en avant les mesures annoncées à Marseille : l’amélioration du fonds de solidarité (de 1 500 euros à 10 000 euros), "l’exonération totale de cotisations sociales", "100% de chômage partiel", pour que "cette fermeture pendant quinze jours ne coûte rien aux entreprises".
Vers une fermeture totale à Paris ?
Le Premier ministre recevra les représentants du secteur mardi 29 septembre. Selon Alain Griset, il faut aller "au-delà même des restaurateurs et des bars" vers "tous ceux qui accompagnent ces professionnels". Il cite "les brasseurs, les équipementiers". "Comme on le fait dans beaucoup de secteurs, insiste-t-il, il ne faut pas qu’il y ait d’entreprises abandonnées. Une filière complète doit pouvoir être totalement accompagnée."
Dans la capitale, la situation sanitaire se dégrade. Le taux d’incidence augmente. Le gouvernement se prépare-t-il à fermer complètement bars et restaurants, comme dans la cité phocéenne ? "J’espère qu’il y a des solutions permettant d’y échapper", répond Alain Griset. Pour le ministre, "il faut qu’on arrive à combattre le virus, parce que c’est important pour tous les Français. Mais il faut aussi qu’on trouve des solutions pour que l’économie puisse fonctionner normalement".
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