Et si vous ouvriez votre propre lieu de restauration ?

Les métiers de la restauration attirent toujours, malgré les contraintes économiques et les difficultés de personnel. Les candidats à ouvrir un bistrot, un snack ou une boulangerie sont de plus en plus nombreux.
Article rédigé par Bernard Thomasson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Tenir un lieu de restauration est devenu le rêve de certains Français qui veulent se reconvertir, malgré les difficultés économiques actuelles. (ILLUSTRATION) (KARINE DECALF / RADIO FRANCE)

Ouvrir son resto, accueillir des convives et leur offrir un moment de partage et de plaisir autour du bien manger : de plus en plus de Français caressent ce rêve de pouvoir tenir un petit bistrot, ou une boulangerie qui confectionne des snacks à emporter. Un paradoxe, alors que la crise sanitaire, les prêts à rembourser, les hausses des matières premières et les coûts de l’énergie ont contraint des dizaines de milliers de lieux de restauration à fermer depuis la pandémie ?

Pas tant que cela, d’après Romain Amblard, cofondateur de l’agence Service compris, véritable accélérateur d’entrepreneurs food, et lui-même restaurateur : "Il y a des fermetures et il faut renouveler cette population de restaurateurs avec des jeunes (ou moins jeunes) entrepreneurs. Les porteurs de projets sont plutôt en reconversion, et sur des projets modestes : cantine de midi, concept sur de la nourriture étrangère, ou restauration rapide, avec la contrainte que cela doit rapporter dès le premier jour."

Nouveaux paramètres

Un pari d’autant plus difficile à réaliser quand on devient patron et qu’il faut prendre en compte de nouveaux paramètres comme l’envie des employés d’avoir une qualité de vie à côté de leur métier, ou les nécessités de répondre à la transition énergétique et climatique.

Et puis pour se lancer, l’argent reste bien sûr le nerf de la guerre. Aussi la Banque publique d’investissement, par exemple, propose des mesures d’accompagnement pour les candidats. Aurélien Banon, délégué des financements pour la BPI, à Paris, les commente : "La première c'est la garantie bancaire, ensuite on peut les accompagner sur des financement directs jusqu'à plusieurs millions d'euros, ou leur proposer des modules avec des consultants sur la partie RH, marketing, gestion etc."

Pour ceux qui veulent tenter leur chance, un forum gratuit Foodorama aura lieu mardi prochain, à Paris.

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