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Plan de résilience, guerre en Ukraine, statut de la Corse... Le "8h30 franceinfo" de Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle, était jeudi 17 mars l’invité du 8h30 franceinfo.

Article rédigé par franceinfo
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Nicolas Dupont-Aignan lors de son audition devant l'Association des maires de France (AMF), à Montrouge (Hauts-de-Seine), le 15 mars 2022. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le président de Debout la France et candidat à l'élection présidentielle Nicolas Dupont-Aignan était l’invité du "8h30 franceinfo" jeudi 17 mars. Il répondait aux questions de Lorrain Sénéchal et Salhia Brakhlia. Il a notamment été interrogé sur le plan de résilience présenté mercredi par le Premier ministre Jean Castex et sur l'absence de participation d'Emmanuel Macron à un débat avec les autres candidats à l'élection présidentielle avant le premier tour.

Présidentielle : "Pas de débat, pas de mandat"

"Pas de débat, pas de mandat", a lancé Nicolas Dupont-Aignan face au refus d'Emmanuel Macron de croiser le fer avec ses adversaires dans la course à l'Élysée, avant le premier tour. "S'il n'a pas envie de débattre, mais qu'il ne soit même pas candidat, on s'en passera très bien", a-t-il renchéri, dénonçant l'"effraction présidentielle" qui se profile, selon lui. "Évidemment, il ne veut pas qu'on parle de son bilan et il ne veut pas qu'on parle de son projet" dont "la retraite à 65 ans qui va aboutir à la paupérisation des retraités", a-t-il assuré, alors que le président-candidat présente ce jeudi après-midi son programme, aux Docks de Paris, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis).

Plan de résilience : un "pansement insuffisant"

Le "plan de résilience" du gouvernement en réponse aux conséquences économiques de l'invasion russe de l'Ukraine est "un pansement insuffisant, très complexe" et "une usine à gaz pour les entreprises", a estimé Nicolas Dupont-Aignan. Il s'exprimait au lendemain de la présentation de ce plan par le Premier ministre, Jean Castex. Ainsi, il estime que la "remise carburant" de 15 centimes d'euro par litre sur l'essence, le gazole, le GNV et le GPL est une "aumône". Lui propose "la suppression de la TVA sur la TICPE et la suspension de la TVA" sur le carburant "pendant la crise, de manière à vraiment alléger d'au moins 40 centimes le litre pour les Français et un plafonnement entre 1,70 et 1,80 euro" le litre.

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