Fin de la gratuité des tests, vaccination obligatoire, opposants au pass sanitaire... Le "8h30 franceinfo" de Karine Lacombe
La cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine à Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 12 août 2021.
Karine Lacombe, la cheffe du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint-Antoine à Paris était l'invitée du "8h30 franceinfo", jeudi 12 août 2021. Fin de la gratuité des tests, vaccination obligatoire, opposants au pass sanitaire... Elle répondait aux questions de Céline Asselot et Yannick Falt.
La fin des tests gratuits, une mesure qui n'est pas discriminatoire
"La vaccination représente le meilleur moyen de lutter contre l'épidémie et ce n'est pas de se tester tous les jours ou les trois jours", a insisté Karine Lacombe, alors que les tests PCR seront payants à partir de mi-octobre sauf s'ils sont demandés par un médecin. "C'est un choix de société que l'on fait. Collectivement on décide de se protéger contre une épidémie qui a fait des ravages depuis un an et demi."
Fixer la fin de la gratuité des tests à mi-octobre, laisse le temps de "compléter son schéma vaccinal. Je ne pense pas que ce soit une mesure discriminatoire", a ajouté l'infectiologue.
Vaccination obligatoire : il faut attendre "au moins jusqu'à Noël"
Avant de rendre la vaccination obligatoire, il faut attendre "au moins jusqu'à Noël", a estimé l'infectiologue. "Je ne suis favorable à une vaccination obligatoire que quand on en arrive à la dernière extrémité, si vraiment on n'arrive pas à obtenir une couverture vaccinale suffisante", a ajouté Karine Lacombe. "En attendant jusqu'à Noël, cela nous laisse le temps de mettre en place toutes les actions de proximité qu'on n'a pas eu le temps de mettre en place cet été parce qu'il a fallu agir dans l'urgence et essayer de gagner la course contre la montre contre le variant Delta."
Pass sanitaire : Lacombe condamne la violence de certains opposants
De nombreux professionnels de santé ont été pris à partie par des opposants au pass sanitaire depuis la mise en œuvre de ce dispositif. "C'est quelque chose qui m'est arrivée très récemment, pas plus tard qu'hier", a déclaré la cheffe du service des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine à Paris, sans donner plus de précisions. "La violence physique et la violence verbale ne doivent absolument pas être tolérées", a-t-elle affirmé. "En même temps, il faut entendre ce que ces personnes qui n'ont pas d'autre moyen de s'exprimer que la violence veulent dire."
Retrouvez l'intégralité du "8h30 franceinfo" du jeudi 12 août :
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