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Déplacement d'Emmanuel Macron en Ukraine, second tour des élections législatives...Le "8h30 franceinfo" de Clément Beaune

Le ministre délégué chargé de l’Europe a notamment défendu la position du chef de l'Etat vis-à-vis de la Russie et du président ukrainien.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Clément Beaune, ministre délégué chargé de l'Europe, était l'invité du "8h30 franceinfo" jeudi 16 juin 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Clément Beaune, ministre délégué chargé de l’Europe, était l'invité du "8h30 franceinfo", jeudi 16 juin. Il répondait aux questions de Sahlia Brakhlia et Marc Fauvelle.

Emmanuel Macron à Kiev : "C'est évidemment un message de soutien"

"Est-ce qu'une fois, dans cette campagne et chez M. Corbière, on peut avoir un peu de hauteur de vue et de dignité ?", s'est agacé le ministre délégué chargé de l'Europe, face aux critiques du député La France insoumise à propos de la visite d'Emmanuel Macron en Ukraine. Selon Alexis Corbière, le fait qu'Emmanuel Macron "choisisse ce moment-là", c'est-à-dire quelques jours avant le second tour des élections législatives, pour se rendre dans le pays, "interroge"."C'est un déplacement qui a lieu trois jours avant un scrutin déterminant", pointe du doigt le député LFI.

"Notre soutien à l'Ukraine, il est très clair, il est massif, il est européen", a aussi réaffirmé Clément Beaune. "Nous avons organisé, d'ailleurs, six trains de sanctions contre la Russie et deux milliards de soutien militaire à l'Ukraine au niveau européen pendant la présidence française de l'Union européenne", a-t-il souligné.

Législatives : "Quand l'extrême-droite a un adversaire, je vote pour l'adversaire", affirme Clément Beaune

"Quand l'extrême-droite a un adversaire, je vote pour l'adversaire de l'extrême-droite", a affirmé le ministre délégué chargé de l'Europe. S'il est lui-même candidat macroniste aux législatives, sa position diffère de celle de la majorité présidentielle, résumée par la Première ministre, Élisabeth Borne. Notre position, c'est : aucune voix pour le Front national. Ensuite, quand on a des candidats Nupes [Nouvelle union populaire, écologique et sociale], très clairement, si on a affaire à un candidat qui ne respecte pas les valeurs républicaines, qui insulte nos policiers, qui demande de ne plus soutenir l'Ukraine, qui veut sortir de l'Europe, nous n'appelons pas à voter pour lui", avait déclaré la cheffe du gouvernement, lors d'un déplacement de campagne, lundi.

"Je sais ce que ça veut dire, l'extrême-droite, je ne mets jamais de signe égal entre l'extrême droite et aucun autre parti", a insisté Clément Beaune. "Je ne céderai jamais là-dessus", a affirmé celui qui s'est "engagé dans la vie civique le 21 avril 2002", quand pour la première fois, un candidat d'extrême droite, Jean-Marie Le Pen, s'est qualifié pour le second tour de la présidentielle.

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