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Petit-neveu de Brigitte Macron agressé : "Évidemment qu'une ligne rouge est franchie", réagit la porte-parole du RN

Huit suspects âgés de 16 à 35 ans ont été interpellés après l'agression de Jean-Baptiste Trogneux, en marge d'une manifestation organisée lundi soir après l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laure Lavalette, députée RN, porte-parole du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, était vendredi 22 juillet l’invitée du 8h30 franceinfo.  (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Évidemment qu'une ligne rouge est franchie", a réagi mardi 16 mai sur franceinfo Laure Lavalette, porte-parole du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée et députée du Var. Jean-Baptiste Trogneux, le petit-neveu de Brigitte Macron, a été agressé à Amiens, lundi soir après l'interview d'Emmanuel Macron sur TF1, a appris France Bleu Picardie. La députée a posté un message sur Twitter pour apporter son soutien à la victime et à sa famille.  

"Rien ne justifie en démocratie que l'on s'en prenne à des élus ou à leurs familles", poursuit Laure Lavalette. "Nous condamnons ces violences, d'où qu'elles viennent (...) pour que nous vivions dans une démocratique apaisée, ce genre de comportement doit être lourdement sanctionné". 

La députée pointe la responsabilité de La France insoumise et d'Emmanuel Macron

Pour expliquer le "climat délétère" qu'elle dénonce, Laure Lavalette évoque le député LFI Thomas Portes "qui joue au football avec un ballon à l'effigie de la tête du ministre du Travail", ou son collègue Aurélien Saintoul, qui a traité "d'assassin" Olivier Dussopt en février dernier. Elle dénonce plus largement "les députés insoumis qui vont filmer les forces de l'ordre à 10 centimètres de leur nez, en les provocant en manifestion et espérant que ça dégénère (...) La France insoumise est dans le show permanent (...) et met de l'huile sur le feu dans un climat très difficile pour les Français". 

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La porte-parole du RN vise aussi Emmanuel Macron "qui n'entend pas les Français, les méprise depuis six ans", ainsi que "les ministres qui ne rendent pas de comptes à la représentation nationale", l'ensemble créant un "ras-le-bol". Selon Laure Lavalette, "il est urgent de faire baisser la pression", en retirant notamment la réforme des retraites, cette loi "qui n'aurait jamais dû voir le jour". 

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