#MonEnvoyéSpécial : "Darknet, le côté obscur du web"
Plongée au coeur du Darknet, ce réseau internet caché où la seule règle est l’anonymat. Repaire pour les trafiquants d’armes ou de drogue, le Darknet est aussi un moyen d’échapper à la surveillance des dictatures. En fin d'émission, Guilaine Chenu et Françoise Joly répondront à vos questions sur le sujet posées via le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et Facebook.
Pour ce nouveau numéro de #MonEnvoyéSpécial, vous avez choisi de voir notre plongée au coeur du Darknet. Dans ce réseau internet souterrain, où la seule règle est l’anonymat, les marchands d’armes et les trafiquants de drogue côtoient les cyber-dissidents qui résistent aux dictatures. Au cours de six mois d’enquête, Thomas Lelong est allé à la rencontre de ces internautes qui bravent la loi ou défendent les droits de l’homme.
Les révélations de l’ancien consultant de l’Agence de sécurité nationale (NSA) américaine, Edward Snowden, sur la surveillance massive de l'internet par les États-Unis n’ont pas inquiété tout le monde. Car, pour les surfeurs du Darknet, un logiciel gratuit et facile d’accès permet de naviguer en toute discrétion : “Tor”, pour “The Onion Router”. En se connectant via ce réseau parallèle, n’importe qui peut brouiller son identité numérique et y faire ce que bon lui semble, sans pouvoir être repéré par les autorités.
Dans cette enquête, vous découvrirez la variété d’individus qui composent le Darknet. Jo, par exemple, un demandeur d’emploi de 30 ans, explique comment il a gagné 15 000€ en seulement quatre mois grâce à la vente de stupéfiants, sans bouger de son ordinateur.
A l’inverse, le prodige de l’informatique qui se fait appeler Okhin livre sa vision d’une liberté d’expression totale sur le web. Pour mener ce combat, le jeune français a piraté à plusieurs reprises les sites internet du gouvernement syrien, sous la bannière d’un collectif de cyberactivistes appelé Telecomix.
En fin d’émission, Guilaine Chenu et Françoise Joly répondent aux questions que vous avez posées en prévision de ce reportage sur les réseaux sociaux, via le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter et sur notre page Facebook.
En attendant, vous pouvez d’ores et déjà voter pour le reportage que vous voulez voir dans l’émission du 25 octobre et poser des questions à son sujet. A vos contributions !
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