#MonEnvoyéSpécial : "Dans l'ombre du renseignement"
Les 4 000 policiers dédiés au renseignement intérieur exercent une surveillance furtive pour déjouer les attentats sur le sol français et protéger les intérêts économiques du pays. Immersion dans le quotidien de l’espionnage français et de ses limites. L'émission est suivie des réponses de Guilaine Chenu et Françoise Joly à vos commentaires utilisant le hashtag #MonEnvoyeSpecial sur Twitter @Envoye_Special et notre page Facebook.
Pour des raisons liées aux droits de rediffusion, cette émission n'est plus disponible.
Tantôt décriés, tantôt acclamés, les services de renseignement intérieur ont fait la une de l’actualité suite aux attaques terroristes à Paris des 7, 8 et 9 janvier. On sait cependant très peu de choses de leur fonctionnement quotidien. Le reportage que vous avez choisi cette semaine, réalisé par Audrey Goutard, vous fait découvrir ces policiers de l’ombre chargés de prévenir les risques d’attentats sur le sol français.
Dans la lignée des attaques au siège de Charlie Hebdo et à l’épicerie Hyper Cacher, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé de nombreuses mesures, mercredi 21 janvier, pour contrer la menace terroriste. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se verra ainsi dotée de 500 postes supplémentaires et bénéficiera des 425 millions d’euros de crédits d’investissement et de fonctionnement dédiés à la lutte antiterroriste. Ces nouveaux moyens s’ajoutent à la création, mardi 13 janvier, d’un fichier répertoriant les personnes suspectées de terrorisme.
Caméra cachée dans une souche d’arbre
Du siège de la DCRI (ancienne DGSI) jusqu’aux centres d’écoute satellitaire, notre caméra a pu pénétrer, pour la première fois, dans les coulisses de l’espionnage français. Nous avons suivi la filature de dix agents secrets chargés de repérer un homme suspecté de planifier un attentat. À l’aéroport, où ils attendent son arrivée, rien ne les distingue des autres passagers. “Le filocheur, c’est monsieur Tout le monde”, confie un espion.
Notre équipe a également accompagné les agents de la division du terrorisme sunnite. Qu’ils infiltrent les réseaux jihadistes ou qu’ils nichent des caméras dans des objets anodins (bouches d’incendie, souches d’arbre), ces policiers disposent d’une batterie de moyens pour empêcher les attentats. Loin de se cantonner au terrorisme au nom de l'islam, les services de renseignement luttent aussi contre d’autres formes d'extrémisme, basque ou corse notamment. Ce qui explique en partie pourquoi, en janvier 2015, les islamistes radicaux représentaient 53 % des détenus pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme.
À la fin de l’émission, Guilaine Chenu et Françoise Joly reprennent plusieurs de vos commentaires sur Twitter @Envoye_Special et notre page Facebook à propos de ce reportage. Exceptionnellement, pour la semaine à venir de vacances scolaires, la rédaction ne vous propose pas de voter pour la prochaine émission mais de découvrir ou de redécouvrir un portrait que vous aviez plébiscité lors de sa première diffusion : celui du chanteur Jacques Dutronc.
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